Monceau

Jardin secret du bouillant 8e, le quartier du Parc Monceau possède une douceur sereine. Les immeubles sont haussmanniens, mais ils fleurent un air de campagne. De bon matin, on prend un croissant au Valois, comme sur une place de village. Rue de Monceau, la rouge pagode de CT Loo répond aux grands Bouddhas qui sourient, placides, au Musée Cernuschi. Ici, chez les Jacquemart-André ou les Camondo, les demeures deviennent un jour musée. On s’invite chez les plus fortunés de naguère, pour mieux profiter de son propre cocon. L’histoire se mêle au quotidien, l’élégance file au gré des rues, et l’on se perd dans les ombrages de cette » folie de Chartres », un jour devenue Parc Monceau. Ce qu’on appelle l’art de vivre…

 

Ce quartier de bureau est aussi un quartier familial. Dans les grands immeubles haussmanniens, aux beaux volumes, les cabinets d’avocats voisinent avec de grands appartements bourgeois et cossus. Si les hôtels particuliers bordant le Parc Monceau attirent les plus fortunés du monde entier, le reste du quartier est habité par une population discrète, raffinée, soucieuse de calme et de confort, où tout le monde se connaÎt. L’élégance de l’urbanisme, ces rues larges et propres et la proximité du Parc Monceau (qui apparaÎt souvent en ligne de fuite, au bout des rues) en font un quartier qui plait aux parisiens épris de calme, vivant comme en un club.

 

La vie du quartier :
Ici règne le contraste. Contraste du joyeux grouillement, soir et matin, quand élégants avocats et financiers cossus filent au bureau. Contraste entre la pierre et l’arbre, le passé et le présent, l’énergie et la langueur. A deux pas de l’Etoile, de la Concorde et des Champs, on jouit de ce calme serein qui est le vrai luxe parisien.

 

Incontournable :
L’étrangeté enjôleuse du Parc Monceau, tout bordé d’hôtels particuliers qui semblent hors du temps.

 

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