Madeleine

C’est Napoléon I, versé dans l’Histoire gréco-romaine, qui voulut rendre hommage aux soldats de sa Grande Armée avec un monument aux faux-airs de Parthénon.

Ce fut finalement l’Arc de Triomphe qui fut dédié à ce projet et la Madeleine, rendue au culte catholique, devint cette église intrigante aux colonnes antiques et sans clocher qui donna son nom au quartier.

Carrefour central du plan d’urbanisme grandiose du Baron Haussmann, le quartier fait la part belle aux larges avenues bordées d’immeubles dans le style cher au Baron.

Posés entre l’Opéra, la Concorde et les Tuileries, les enseignes de luxe y installèrent leurs boutiques, attirées par sa situation centrale avantageuse et son architecture raffinée. Cela signe désormais l’identité élégante du quartier.

Le long des murs de cette église aux airs de temple, s’expose toute l’année l’avant-garde des artistes parisiens.

Et ce mélange d’urbanisme démesuré, de boutiques de luxe et d’Art signe l’identité particulière de ce quartier.

L’architecture y est haussmannienne avec panache pour sertir la fantaisie Napolienne qui trône en son centre et l’immobilier, au diapason du quartier, est forcément de prestige.

 

La vie de quartier

Ce quartier peut sembler envahi par l’ombre monumentale de l’église qui en porte le nom, mais il fourmille d’histoires et d’adresses liées intimement à l’Histoire de Paris. Proust y a vu le jour et Lully y a rendu l’âme, Chopin et George Sand y vécurent leur amour chahuté.

La rue Royale abritait le salon de chocolat préféré de la Reine, qui depuis a essaimé dans le monde entier, le fameux Ladurée, dont il s’agit de l’adresse originelle, encore feutrée dans son passé.

Les théâtres (des mathurins) et les palaces (le Crillon, le Scribe) côtoient les ministères (de l’intérieur) et l’Élysée, tandis que les rues attenantes abritent des lieux plus communs de la vie parisienne : restaurants, emblématiques (Caviar Kaspia, Maison Lucas Carton, la maison de la Truffe) ou à l’excellence voyageuse (Jugaad Indien de précision, ou Toraya, maison de thé japonaise), la pause-café y est tout aussi pointu (Noir Café).

Les discrets résidents travaillent dans la mode ou les ministères et l’immobilier est en harmonie avec leurs exigences : prestigieux et élégant.

Les hôtels particuliers avec jardins s’y trouvent plus aisément qu’autre part dans la capitale.

 

Incontournable

Octogonale, abritée par des passages privés, la place Edouard VII, emblème d’originalité architecturale mérite le détour, tout autant que le passage de la Madeleine, pas l’un des plus connus, mais l’un des premiers et plus élégants de Paris.

La rue Cambon, emblème de l’élégance à la Française, mérite la promenade, le lèche-vitrines y est certainement l’un des plus délectables au monde.

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